Timelapse : 5 pièges qui rendent vos timelapses inutilisables

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Le Timelapse : une invention aussi ingénieuse que fascinante !

Particulièrement efficace pour révéler l’évolution d’un chantier, cet outil visuel a le pouvoir de condenser des semaines, des mois, des années, de travaux en quelques secondes ou minutes captivantes.

Mais attention !

Pour que le résultat soit à la hauteur, certaines règles sont à respecter.

Entre erreurs courantes et détails qui changent tout, on vous donne 5 pièges à éviter pour réussir vos timelapses de chantier.

Caméra time-lapse

1 – C’est le bazar… organisé !

Pour qu’une vidéo timelapse rende compte efficacement de l’évolution d’un chantier, le positionnement de la caméra est un choix stratégique essentiel. Installée trop bas ou mal orientée, elle risque d’être rapidement obstruée par des éléments du chantier : échafaudages, engins, matériaux stockés ou constructions en cours. Dès qu’un objet ou une structure passe devant l’objectif, la visibilité est compromise, rendant tout ou partie de la vidéo inexploitable.

Timelapse chantier

C’est pourquoi il est crucial d’anticiper l’évolution du chantier dès la phase de planification. La caméra doit être placée en hauteur, dans un endroit fixe et dégagé, avec une vue globale sur les zones d’intervention. Elle ne doit pas être déplacée, ni masquée, pour garantir une continuité visuelle tout au long du projet. Un bon emplacement permet de raconter l’histoire du chantier de manière fluide, compréhensible et esthétique, sans coupures ni angles morts.

3 – C’est pas Hollywood ici !

La caméra time lapse, en filmant l’évolution d’un chantier sur plusieurs mois/années, enregistre inévitablement bien plus que les travaux eux-mêmes.

Véhicules circulant à proximité, passants ou promeneurs : autant d’éléments qui apparaîtront sur les images.

Pour que ces enregistrements soient légalement exploitables, il est impératif de respecter la réglementation RGPD. Cela implique notamment la mise en place d’un floutage intelligent des visages et des plaques d’immatriculation, afin de garantir la protection de la vie privée des personnes filmées. Une exigence incontournable pour respecter le cadre légal.

4- Du soleil oui… mais pas trop

L’emplacement mal choisi d’une caméra timelapse sur un chantier peut compromettre la qualité des images capturées.

Installation d'un drône

Une mauvaise orientation, notamment face au lever ou au coucher du soleil, peut entraîner des éblouissements, des reflets ou une surexposition, rendant les prises de vue inutilisables. Ce problème est accentué par les conditions météorologiques changeantes et la durée prolongée du suivi.

C’est pour ces raisons que l’installation de la caméra à un emplacement stratégique est primordial. Il faut prendre en compte la trajectoire du soleil tout au long de l’année afin d’éviter les contre-jours et assurer une exposition régulière et équilibrée.

Un bon positionnement garantit des images claires, cohérentes et exploitables, quelles que soient les conditions climatiques.

5 – Les comptes ne sont pas bons !

Planifier une bonne fréquence de prise de vue pour un timelapse de chantier est essentiel pour obtenir un résultat fluide et pertinent.

Une fréquence trop faible (trop peu de photos) peut entraîner un rendu haché, avec des étapes importantes manquées.

À l’inverse, une fréquence trop élevée (trop de photos) génère une quantité massive de données, rendant le traitement long et complexe, tout en alourdissant inutilement le montage final.

Trouver le bon équilibre permet de capturer l’évolution du chantier de manière régulière, tout en optimisant les ressources et la clarté du résultat final.

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